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Licence MSB au Canada : comprendre le paysage fiscal et juridique

À la mi-2024, il y avait eu une augmentation de 25 % des enregistrements de licences de la MSB au Canada. Renseignez-vous sur ses implications fiscales et légales avant de vous inscrire.

Nitin de MetaCounts
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October 17, 2024
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Licence MSB au Canada, MSB au Canada, FINTRAC

Entreprises de services monétaires (MSB) jouent un rôle crucial dans l'écosystème financier mondial en fournissant des services essentiels tels que les transferts d'argent, le change de devises et l'encaissement de chèques. Ces entreprises constituent une alternative aux banques traditionnelles et proposent souvent des solutions plus accessibles et plus rentables aux particuliers et aux entreprises.

À mesure que le paysage financier évolue, notamment avec l'essor des monnaies numériques et des systèmes de paiement en ligne, la définition des ESM s'est élargie pour inclure une gamme plus large de services.

Au Canada, le secteur des ESM connaît une croissance importante. À la mi-2024, il y avait eu une augmentation de 25 % des enregistrements de licences de MSB au Canada.

Cette croissance présente des opportunités intéressantes pour les entités nationales et étrangères qui cherchent à pénétrer le marché canadien ou à s'y développer. Cependant, l'exploitation d'une ESM au Canada comporte ses propres défis, notamment en matière de conformité réglementaire et d'obligations fiscales.

Qu'est-ce qu'une entreprise de services monétaires (MSB) ?

Les entreprises de services monétaires regroupent une variété de prestataires de services financiers qui opèrent en dehors du système bancaire traditionnel. Ces entreprises proposent généralement un ou plusieurs des services suivants :

  1. Transferts d'argent : Faciliter les mouvements de fonds entre des personnes ou des entités, souvent au-delà des frontières.
  2. Change de devises : Conversion d'une devise en une autre, y compris les devises fiduciaires et numériques.
  3. Encaissement de chèques : Fournir un accès immédiat aux fonds provenant de chèques moyennant des frais.
  4. Émission ou vente de mandats-poste : Proposer des instruments de paiement sécurisés comme alternative aux espèces ou aux chèques personnels.
  5. Négociation de devises virtuelles : Acheter, vendre ou faciliter des transactions de cryptomonnaies.

Les ESM jouent un rôle économique vital en fournissant des services financiers aux populations sous-bancarisées, en soutenant les envois de fonds internationaux et en proposant des alternatives pratiques aux services bancaires traditionnels. Leur importance s'est accrue avec la mondialisation croissante du commerce et l'essor des technologies financières numériques.

Licence ESM au Canada : les bases de l'exploitation d'une ESM au Canada

Il est essentiel de comprendre le paysage réglementaire pour les PME qui souhaitent établir ou étendre leurs activités au Canada. Le Canada dispose d'un cadre réglementaire robuste conçu pour prévenir le blanchiment d'argent, lutter contre le financement du terrorisme et garantir l'intégrité de son système financier.

Les principaux organismes de réglementation et lois que les PME doivent connaître sont notamment les suivants :

  1. Centre d'analyse des opérations et déclarations financières du Canada (FINTRAC) : Le principal organisme de réglementation des PME au Canada, chargé de détecter, de prévenir et de décourager le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
  2. Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement du terrorisme (PCMLTFA) : La principale législation régissant les PME et autres entités financières au Canada.
  3. Régulateurs provinciaux : Certaines provinces ont des exigences supplémentaires en matière de licences pour les ESM qui exercent leurs activités sur leur territoire.

Les PME doivent s'inscrire auprès de FINTRAC pour obtenir leur Licence MSB au Canada, mettez en œuvre des programmes de conformité complets et respectez des exigences strictes en matière de reporting et de tenue de registres. Cela inclut la vérification préalable des clients, le signalement des transactions suspectes et la tenue de registres détaillés des transactions.

Options de structure juridique pour les PME étrangères au Canada

Lors de la création d'une ESM au Canada, les entités étrangères disposent de deux options de structure juridique principales : (1) créer une filiale ou (2) opérer en tant que succursale. Chaque structure a ses avantages et ses considérations, qui sont expliqués en détail ci-dessous.

Filiale

Une filiale est une entité juridique distincte constituée en vertu du droit canadien, détenue et contrôlée par la société mère étrangère. Cette structure présente plusieurs avantages non négligeables :

  1. Responsabilité limitée : Le risque financier de la société mère se limite généralement à son investissement dans la filiale. Cela protège les actifs de la société mère contre les dettes potentielles encourues par les activités canadiennes.
  2. Autonomie opérationnelle : Une filiale peut établir son propre conseil d'administration et sa propre équipe de direction, ce qui permet une plus grande flexibilité dans la prise de décisions et l'adaptation aux conditions du marché local.
  3. Opportunités de planification fiscale : Les filiales peuvent être en mesure de tirer parti des conventions fiscales et des crédits canadiens, ce qui pourrait optimiser la situation fiscale globale du groupe de sociétés.
  4. Identité locale : L'exploitation en tant que société canadienne peut améliorer la crédibilité auprès des clients, des partenaires et des régulateurs locaux, ce qui pourrait faciliter l'entrée sur le marché et la croissance.
  5. Accès au financement local : Les filiales canadiennes peuvent avoir un meilleur accès aux options de financement locales et aux incitatifs gouvernementaux conçus pour les entreprises canadiennes.

Cependant, la création et la gestion d'une filiale s'accompagnent également de certaines considérations :

  1. Coûts de configuration et de conformité plus élevés : La constitution et le maintien d'une entité juridique distincte impliquent des exigences légales et administratives plus étendues.
  2. Comptabilité et rapports séparés : La filiale doit tenir ses propres dossiers financiers et déposer des déclarations de revenus distinctes, ce qui peut accroître la complexité administrative.
  3. Exigences en matière de capital : Un financement adéquat doit être fourni pour garantir la viabilité de la filiale, ce qui peut mobiliser des capitaux qui pourraient être utilisés ailleurs dans l'entreprise.
  4. Possibilité de double imposition : Lorsque de l'argent est envoyé entre des entités, les bénéfices peuvent être imposés à la fois au niveau de la filiale et de la société mère sans planification minutieuse.

Succursale

Une succursale est une extension de la société étrangère opérant sous la même entité juridique. Cette structure offre ses propres avantages :

  1. Configuration simplifiée : Généralement, la création est plus rapide et moins coûteuse qu'une filiale, car elle ne nécessite pas de constitution distincte.
  2. Contrôle direct : La société mère étrangère exerce un contrôle de gestion direct sur les activités canadiennes, ce qui peut rationaliser les processus décisionnels.
  3. Consolidation fiscale : Les pertes subies par la succursale canadienne peuvent potentiellement compenser les bénéfices réalisés dans le pays d'origine, selon les lois fiscales applicables.
  4. Réduction de la charge de conformité continue : Faisant partie de la même entité juridique, les succursales ont généralement des exigences de déclaration plus simples que celles des filiales.
  5. Transferts de fonds simplifiés : Le transfert de fonds entre la succursale et la société mère est souvent plus simple, car il s'agit d'un mouvement interne plutôt que d'une transaction transfrontalière.

Cependant, le fait de fonctionner en tant que succursale comporte également des considérations importantes :

  1. Responsabilité illimitée : La société mère étrangère est directement responsable de toutes les responsabilités de la succursale canadienne, ce qui peut exposer l'ensemble de l'entreprise à des risques.
  2. Contrôle réglementaire : Certains régulateurs peuvent appliquer une surveillance supplémentaire aux activités des succursales des entités étrangères.
  3. Identité locale limitée : Une succursale peut être perçue comme étant moins engagée sur le marché local qu'une filiale, ce qui peut affecter les relations avec les clients et les partenaires.
  4. Défis bancaires : Les institutions financières canadiennes peuvent être plus hésitantes à ouvrir des comptes ou à accorder du crédit à des succursales étrangères.
  5. Calculs fiscaux complexes : Déterminer la répartition appropriée des revenus et des dépenses entre la succursale et la société mère peut s'avérer complexe.

Dans la pratique, de nombreuses PME commencent par ouvrir une succursale pour tester le marché canadien, puis passent à une structure de filiale une fois qu'elles ont établi une présence solide. Cette approche permet aux entreprises de minimiser les coûts initiaux et la complexité tout en conservant la flexibilité nécessaire pour adapter leur structure à mesure que les activités canadiennes se développent.

Incidences fiscales pour les ESM étrangères à la recherche d'une licence d'ESM au Canada

Il est essentiel de comprendre le système fiscal canadien pour les ESM étrangères qui souhaitent exercer leurs activités au moyen d'une licence d'ESM au Canada. Le paysage fiscal canadien comprend à la fois des impôts fédéraux et provinciaux, dont les taux varient en fonction de la province, du niveau de revenu et du type de revenu.

Impôt fédéral sur les sociétés

À compter de 2024, les taux fédéraux d'imposition des sociétés sont les suivants :

  • 15 % pour les sociétés générales
  • 9 % pour les petites entreprises sur les premiers 500 000$ de revenus d'une entreprise exploitée activement (sous réserve de l'élimination progressive pour les grandes entreprises)

Impôt provincial sur les sociétés

Les taux provinciaux varient considérablement :

  • Le plus faible : 2,5 % au Yukon (sur les revenus des petites entreprises)
  • Le plus élevé : 16 % en Nouvelle-Écosse et à l'Île-du-Prince-Édouard (en ce qui concerne le revenu général)

Les taux fédéraux et provinciaux combinés pour les sociétés générales varient de 23 % (en Alberta) à 31 % (en Nouvelle-Écosse et à l'Île-du-Prince-Édouard).

Revenus de placement et autres considérations

Il est important de noter que différents types de revenus sont imposés à des taux différents :

  1. Revenus de placement : Les sociétés privées sous contrôle canadien (CCPC) paient un taux plus élevé sur les revenus de placement, généralement autour de 50 % (fédéral et provincial combinés). Toutefois, une partie de cet impôt est remboursable lorsque la société verse des dividendes imposables.
  2. Revenus des filiales étrangères : Les revenus provenant de filiales étrangères peuvent être soumis à des règles spéciales, notamment les revenus immobiliers accumulés à l'étranger (FAPI) ou le régime des excédents exonérés.
  3. Gains en capital : Seulement 50 % des plus-values sont imposables (ce chiffre est passé à environ 66 % en 2024), ce qui se traduit par un taux d'imposition effectif d'environ plus de la moitié du taux normal des sociétés.
  4. Revenus de dividendes : Les dividendes reçus de sociétés canadiennes peuvent être assujettis à l'impôt de la partie IV (38 1/3 % en 2024) si le bénéficiaire est une SPCC, mais cet impôt est remboursable lorsque la société verse des dividendes imposables.

Exemple de calcul de la taxe

Prenons l'exemple d'une ESB étrangère, GlobalPay Inc., qui établit ses activités en Ontario et génère un revenu imposable de 1 000 000$ :

  1. Impôt fédéral : 1 000 000$ x 15 % = 150 000$
  2. Impôt provincial de l'Ontario : 1 000 000$ x 11,5 % = 115 000$
  3. Impôt total sur les sociétés : 150 000$ + 115 000$ = 265 000$

Taux d'imposition effectif : 26,5 %

Cet exemple illustre l'impact combiné des impôts fédéral et provincial sur le revenu d'une entreprise exploitée activement. L'obligation fiscale réelle peut être affectée par divers facteurs, notamment les déductions, les crédits et la nature des revenus gagnés.

Considérations relatives à l'établissement stable (EP) pour la licence MSB au Canada

Il est essentiel de comprendre le concept d'établissement stable (EP) avant d'opter pour une licence MSB au Canada. Les considérations relatives au capital-investissement jouent un rôle central dans la détermination des implications fiscales et des exigences réglementaires auxquelles une ESM au Canada sera confrontée.

Qu'est-ce qu'un établissement stable ?

Un établissement stable (EPS) est une installation fixe d'affaires par l'intermédiaire de laquelle les activités d'une entreprise sont exercées en tout ou en partie. Le concept de PE est crucial en matière de fiscalité internationale car il détermine si un pays a le droit d'imposer les bénéfices d'une entreprise étrangère.

Importance de l'EP

Le concept PE est essentiel car :

  1. Elle établit une présence imposable dans un pays
  2. Il détermine la répartition des droits d'imposition entre les pays
  3. Elle influe sur l'application des conventions fiscales

Qu'est-ce qu'un PE ?

  1. Un lieu de gestion
  2. Une succursale
  3. Un bureau
  4. Une usine
  5. Un atelier
  6. Une mine, un puits de pétrole ou de gaz, une carrière ou tout autre lieu d'extraction de ressources naturelles

De plus, un PE peut être créé via :

  • Un agent dépendant qui exerce habituellement le pouvoir de conclure des contrats pour le compte de l'entreprise étrangère
  • Projets de construction d'une durée supérieure à 12 mois (selon la plupart des conventions fiscales)

Avantages d'avoir un PE

Bien que le fait d'avoir un PE crée des obligations fiscales au Canada, cela présente souvent des avantages importants :

  1. Accès au marché : Un capital-investissement permet une présence plus forte et mieux établie sur le marché canadien, ce qui facilite la croissance des affaires et les relations avec les clients.
  2. Crédibilité : Une présence physique peut améliorer la crédibilité auprès des clients, des partenaires et des organismes de réglementation canadiens.
  3. Expertise locale : Un PE permet de recruter des talents locaux, en fournissant des informations et une expertise précieuses sur le marché.
  4. Efficacité opérationnelle : Les opérations directes au Canada peuvent permettre d'améliorer la prestation de services et d'accélérer les délais de réponse pour les clients canadiens.
  5. Avantages des conventions fiscales : Les entreprises publiques peuvent souvent bénéficier de taux réduits de retenue à la source et d'autres avantages prévus par les conventions fiscales.
  6. Opportunités de réinvestissement : Les bénéfices attribuables au PE peuvent être réinvestis dans les activités canadiennes sans entraîner d'impôts supplémentaires.
  7. Accès aux programmes gouvernementaux : Un PE peut être admissible à divers incitatifs et programmes du gouvernement canadien conçus pour soutenir les entreprises opérant au Canada.

PE ou absence de PE : implications fiscales

Avec un PE :

  1. L'ESM étrangère est soumise à l'impôt canadien sur le revenu des sociétés sur les bénéfices attribuables au PE.
  2. Obligatoire pour produire les déclarations de revenus des sociétés canadiennes.
  3. Peut être assujetti à l'impôt de succursale (généralement de 25 %, souvent réduit à 5 % en vertu des conventions fiscales) sur les bénéfices après impôts qui ne sont pas réinvestis au Canada.
  4. Doit se conformer aux obligations fiscales canadiennes pour les employés travaillant au PE.
  5. Peut demander des déductions pour les dépenses liées à l'obtention d'un revenu au Canada.
  6. Peut être admissible à divers crédits d'impôt et incitatifs canadiens.

Sans PE :

  1. Généralement exonérée de l'impôt canadien sur le revenu des sociétés (si couvert par une convention fiscale).
  2. Peut toujours être assujetti à une retenue d'impôt sur certains types de revenus de source canadienne (par exemple, les dividendes, les intérêts, les redevances).
  3. Exigences de conformité simplifiées.
  4. Possibilité limitée de demander des déductions ou des crédits au Canada.
  5. Fardeau fiscal global potentiellement plus élevé en raison de l'incapacité de compenser directement les dépenses canadiennes par le revenu canadien.

Considérations stratégiques

  1. Objectifs commerciaux : Alignez la décision de créer un capital-investissement avec les objectifs commerciaux à long terme sur le marché canadien.
  2. Analyse des traités : Passez en revue attentivement les conventions fiscales applicables pour comprendre les seuils et les avantages du PE.
  3. Prix de transfert : Assurez-vous que les transactions entre le PE et le siège social à l'étranger sont indépendantes afin d'éviter les ajustements fiscaux.
  4. Substance au-dessus de la forme : Assurez-vous que le PE possède une véritable substance économique pour résister à un éventuel examen minutieux de la part des autorités fiscales.

En évaluant soigneusement ces facteurs, les ESM étrangères peuvent prendre des décisions éclairées concernant l'établissement d'un capital-investissement au Canada, ce qui pourrait optimiser leur présence sur le marché, leur efficacité opérationnelle et leur situation fiscale globale.

Considérations relatives à la TPS/TVH pour les PME au Canada

Qu'est-ce que la GST/TVH ?

La taxe sur les produits et services (TPS) est une taxe fédérale sur la valeur ajoutée. La taxe de vente harmonisée (HST) combine la TPS avec les taxes de vente provinciales dans les provinces participantes.

Inscription aux fins de la TPS/TVH pour les PME

Les PME au Canada sont généralement tenues de s'inscrire aux fins de la TPS/TVH si leurs fournitures taxables mondiales dépassent 30 000 dollars canadiens au cours d'un seul trimestre civil ou pendant quatre trimestres civils consécutifs. Cependant, la nature des services des MSB peut avoir une incidence sur cette exigence :

  1. Transferts d'argent : Généralement imposable, contribuant au seuil de 30 000$.
  2. Devises étrangères : Généralement exemptés, sans compter dans le calcul du seuil.
  3. Encaissement de chèques : Généralement imposable, à compter dans le calcul du seuil.

Taux de la TPS/TVH (à partir de 2024)

  • TPS de 5 % : Alberta, Colombie-Britannique, Manitoba, Territoires du Nord-Ouest, Nunavut, Québec, Saskatchewan, Yukon.
  • TVH de 13 % : Ontario.
  • TVH de 15 % : Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve-et-Labrador, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard.

Fréquence de production des déclarations de TPS/TVH

La fréquence de production des déclarations de TPS/TVH dépend des fournitures taxables annuelles :

  • Annuel : moins de 1,5 million de dollars
  • Trimestriel : 1,5 million de dollars à 6 millions de dollars
  • Mensuel : plus de 6 millions de dollars

Considération stratégique pour une inscription anticipée aux fins de la TPS/TVH

L'inscription anticipée à la TPS/TVH, avant même d'atteindre le seuil de 30 000$, peut être avantageuse pour les PME :

  1. Recouvrement du crédit de taxe sur les intrants (ITC) : Permet un recouvrement plus rapide de la TPS/TVH payée sur les dépenses d'entreprise, améliorant ainsi les flux de trésorerie.
  2. Avantage compétitif : La possibilité de demander des CTI peut permettre d'obtenir des prix plus compétitifs.
  3. Conformité simplifiée : Évite la nécessité de suivre et éventuellement de s'enregistrer en milieu d'année si le seuil est atteint de façon inattendue.
  4. Image professionnelle : Le fait d'avoir un numéro de TPS/TVH peut améliorer la crédibilité auprès des clients et des partenaires.

Par exemple, une ESM investissant dans une infrastructure technologique ou dans l'aménagement de bureaux au Canada pourrait récupérer la TPS/TVH payée sur ces dépenses importantes par le biais des CTI, ce qui pourrait permettre d'économiser des milliers de dollars lors de la phase de démarrage. Toutefois, l'inscription anticipée entraîne également des obligations de conformité accrues et la nécessité de facturer la TPS/TVH sur les services taxables, ce qui doit être mis en balance avec les avantages.

Obligations salariales et fiscales pour les employeurs canadiens

L'exploitation d'une entreprise au Canada comporte d'importantes responsabilités, notamment en ce qui concerne la gestion de la paie et les remises d'impôts. Les employeurs sont tenus de retenir certains montants sur le salaire de leurs employés et de les remettre au Agence du revenu du Canada (CRA) au nom de leurs employés.

Ces déductions jouent un rôle crucial dans le financement de divers programmes sociaux et dans la garantie de l'éligibilité des employés à d'importants avantages.

Principales déductions salariales

Cotisations au Régime de pensions du Canada (RPC)

Le PPC est un programme d'assurance sociale contributif lié aux revenus. Il fournit aux cotisants et à leurs familles un remplacement partiel des revenus en cas de retraite, d'invalidité ou de décès. Les employés et les employeurs contribuent au RPC. En 2024, l'employé et l'employeur versent chacun 5,95 % des revenus ouvrant droit à pension de l'employé, jusqu'à concurrence du maximum des revenus ouvrant droit à pension de l'année (YMPE).

Cotisations d'assurance-emploi (AE)

EI fournit une aide financière temporaire aux Canadiens sans emploi pendant qu'ils cherchent un emploi ou améliorent leurs compétences. Les employés versent des cotisations d'assurance-emploi correspondant à 1,58 % de leur rémunération assurable, jusqu'à concurrence du maximum de la rémunération assurable. Les employeurs versent 1,4 fois la prime de l'employé.

Impôt sur le revenu

Les employeurs doivent déduire l'impôt fédéral et provincial sur le revenu de la paie des employés en fonction des renseignements fournis sur les formulaires TD1 et les tableaux d'impôt fournis par l'ARC.

Feuillets T4 et rapports

Le Feuillet T4 (État des rémunérations versées) est un document essentiel qui résume les revenus d'emploi et les déductions pour un employé au cours d'une année civile. Les employeurs doivent remplir un feuillet T4 pour chaque employé à qui ils ont versé un salaire, un pourboire, une prime, une indemnité de vacances ou toute autre forme de rémunération au cours d'une année civile. La date limite pour déposer les feuillets T4 auprès de l'ARC et les distribuer aux employés est généralement le 28 février de l'année suivante.

Impôts sur les salaires provinciaux

Outre les déductions fédérales, certaines provinces prélèvent leurs propres charges sociales :

  • Québec : contribution au Fonds des services de santé (FSS)
  • Ontario : Impôt santé des employeurs (EHT)
  • Manitoba : Impôt sur la santé et l'enseignement postsecondaire
  • Terre-Neuve-et-Labrador : Impôt sur la santé et l'enseignement postsecondaire
  • Colombie-Britannique : Impôt santé des employeurs

Ces impôts sont généralement basés sur la masse salariale totale de l'employeur et peuvent avoir des seuils et des taux différents selon la province.

Dates limites de versement

La fréquence des envois de fonds dépend du montant mensuel moyen de la retenue à la source (AMWA) de l'employeur :

  • Versements réguliers (AMWA inférieur à 25 000$) : À payer au plus tard le 15 du mois suivant le mois au cours duquel les déductions ont été effectuées.
  • Versements trimestriels (AMWA inférieur à 3 000$) : À payer au plus tard le 15 du mois suivant la fin de chaque trimestre.
  • Versements accélérés (AMWA de 25 000$ à 99 999,99$) : dus avant le 10 et le 25 de chaque mois.
  • Émetteurs importants (AMWA de 100 000 dollars ou plus) : dus dans les 3 jours ouvrables suivant le 7, le 14, le 21 et le dernier jour de chaque mois.

Exigences en matière de comptabilité

Une comptabilité adéquate est essentielle pour gérer les finances de votre entreprise et respecter vos obligations fiscales. Voici ce que vous devez maintenir :

Base mensuelle

  • Enregistrez tous les revenus et dépenses
  • Réconcilier les relevés bancaires et les relevés de carte de crédit
  • Suivez les comptes créditeurs et recevables
  • Traiter la paie et verser les déductions
  • Suivez les recouvrements de la TPS/TVH et les crédits de taxe sur les intrants.

Base annuelle

  • Préparer les états financiers (compte de résultat, bilan, tableau des flux de trésorerie)
  • Réconcilier l'inventaire (le cas échéant)
  • Préparer et déposer les déclarations de revenus
  • Revoir et ajuster les calendriers d'amortissement

Logiciel de comptabilité

De nombreuses entreprises utilisent des logiciels de comptabilité pour rationaliser leurs processus de comptabilité. Les options les plus populaires incluent :

  • QuickBooks en ligne : à partir de 25$ par mois pour les petites entreprises
  • Xero : à partir de 20$ par mois
  • Sage 50cloud : à partir de 65$ par mois
  • Wave : gratuit pour la comptabilité de base, avec des modules complémentaires payants pour la paie et les paiements

La plupart de ces options logicielles incluent des modules de paie, qui peuvent aider à suivre les heures des employés, à calculer les déductions et à générer des talons de paie et des feuillets T4.

Logiciel de comptabilité cryptographique pour les entreprises

Les cryptomonnaies et les technologies blockchain étant de plus en plus intégrées aux opérations commerciales, le besoin de logiciels de comptabilité spécialisés s'est considérablement accru. Les logiciels de comptabilité cryptographique sont essentiels pour les entreprises qui gèrent des actifs numériques, car ils fournissent des fonctionnalités cruciales qui font souvent défaut aux systèmes comptables traditionnels.

Pourquoi un logiciel de comptabilité cryptographique est nécessaire

  1. Transactions complexes : Les transactions de cryptomonnaies peuvent être complexes et impliquer plusieurs portefeuilles, plateformes d'échange et réseaux de chaînes de blocs. Un logiciel spécialisé permet de suivre et de classer ces transactions avec précision.
  2. Conformité réglementaire : Compte tenu de l'évolution des réglementations relatives aux actifs numériques, les entreprises ont besoin d'outils capables de s'adapter à l'évolution des exigences de conformité et de générer des rapports appropriés.
  3. Défis en matière d'évaluation : Les cryptomonnaies sont très volatiles et leur valeur peut fluctuer de manière significative. Le logiciel de comptabilité cryptographique permet d'évaluer avec précision les actifs numériques à différents moments.
  4. Intégration avec les systèmes traditionnels : De nombreuses entreprises doivent intégrer les transactions cryptographiques dans leurs systèmes financiers existants. Des logiciels spécialisés peuvent combler cette lacune.

Fonctions clés du logiciel de comptabilité cryptographique

  1. Suivi des transactions : Importez et catégorisez automatiquement les transactions provenant de divers réseaux et échanges de chaînes de blocs.
  2. Calcul de la base des coûts : Déterminez le coût d'acquisition des actifs numériques pour un reporting précis des gains/pertes.
  3. Déclaration fiscale : Générez des rapports conformes aux réglementations fiscales, y compris des calculs de plus-values et des historiques de transactions.
  4. Préparation des états financiers : Aider à créer des bilans et des comptes de résultat qui reflètent correctement les actifs et les activités en actifs numériques.
  5. Piste d'audit : Tenez un registre détaillé de toutes les activités liées à la cryptographie à des fins d'audit.
  6. Support multidevises : Gérez les conversions entre différentes crypto-monnaies et devises fiduciaires.
  7. Suivi DeFi et NFT : Pour les entreprises impliquées dans la finance décentralisée ou les jetons non fongibles, des logiciels spécialisés peuvent suivre ces transactions complexes.

Considérations pour les entreprises

Lorsqu'elles envisagent un logiciel de comptabilité cryptographique, les entreprises doivent évaluer leurs besoins spécifiques, notamment le volume des transactions, les types d'actifs numériques gérés et les exigences d'intégration avec les systèmes financiers existants.

Pour obtenir des conseils sur la sélection de la bonne solution de comptabilité cryptographique et sa mise en œuvre efficace, les entreprises peuvent bénéficier de la collaboration avec des sociétés spécialisées telles que MetaCounts. Grâce à son expertise en comptabilité traditionnelle et cryptographique, MetaCounts peut fournir des conseils personnalisés pour garantir que votre entreprise dispose des bons outils pour gérer ses opérations d'actifs numériques de manière efficace et conforme.

En tirant parti d'un logiciel de comptabilité cryptographique approprié, les entreprises peuvent rationaliser la gestion de leurs actifs numériques, garantir la conformité réglementaire et obtenir des informations plus claires sur leurs opérations en matière de cryptomonnaies, ce qui leur permet de prendre des décisions plus éclairées dans cet espace en évolution rapide.

Accès au compte CRA pour les non-résidents

Comprendre l'accès aux comptes CRA

L'accès au compte de l'ARC fait référence à la capacité de consulter et de gérer les informations fiscales en ligne via le Portail Mon dossier d'entreprise de l'ARC. Cet accès est essentiel pour que les entreprises puissent :

  • Afficher les soldes des comptes et les transactions
  • Déposer des déclarations de revenus et effectuer des paiements
  • Mettre à jour les informations commerciales
  • Accédez aux relevés fiscaux et à d'autres documents

Défis pour les non-résidents

Les propriétaires d'entreprises non résidents font souvent face à des défis importants lorsqu'ils tentent d'accéder à leurs comptes de l'ARC :

  1. Processus de vérification : Le processus de vérification standard de l'ARC exige souvent une pièce d'identité ou une résidence canadienne, ce que les non-résidents n'ont pas.
  2. Livraison des codes de sécurité : L'ARC envoie généralement des codes de sécurité à des adresses canadiennes, ce qui peut être problématique pour les non-résidents.
  3. Services en ligne limités : Certains services en ligne peuvent être réservés aux titulaires de comptes non-résidents.
  4. Difficultés de communication : les différences de fuseau horaire et les frais d'appels internationaux peuvent compliquer la résolution des problèmes directement avec l'ARC.

Accès des représentants tiers

Pour surmonter ces difficultés, de nombreux propriétaires d'entreprises non résidents choisissent d'autoriser un représentant tiers, tel qu'un cabinet comptable, à accéder à leur compte de l'ARC en leur nom. Cette autorisation permet au représentant de :

  • Afficher les informations fiscales
  • Produisez des déclarations et effectuez des paiements
  • Communiquer avec l'ARC au nom de l'entreprise
  • Résolvez les problèmes de compte plus efficacement

Utilisation des méta-comptes pour la résolution des accès au CRA

Les cabinets comptables tels que Meta Counts se spécialisent dans l'aide aux propriétaires d'entreprises non résidents à naviguer dans les complexités de l'accès aux comptes de l'ARC. Voici comment ils peuvent vous aider :

  1. Processus d'autorisation : Ils peuvent vous guider tout au long du processus d'autorisation en tant que représentant, souvent à l'aide du formulaire AUT-01.
  2. Communication directe : En tant que représentant autorisé, il peut communiquer directement avec l'ARC en votre nom, surmontant ainsi de nombreux défis auxquels sont confrontés les non-résidents.
  3. Gestion des comptes : Ils peuvent vous aider à gérer votre compte de l'ARC, en veillant à ce que tous les dépôts et paiements soient effectués à temps.
  4. Résolution des problèmes : Si des problèmes surviennent avec votre compte, ils peuvent travailler directement avec l'ARC pour les résoudre efficacement.
  5. Assurance de conformité : ils peuvent vous aider à garantir que votre entreprise demeure conforme à toutes les lois et réglementations fiscales canadiennes.

En travaillant avec un cabinet comptable spécialisé comme Meta Counts, les propriétaires d'entreprises non résidents peuvent surmonter efficacement les défis liés à l'accès aux comptes de l'ARC, assurant ainsi le bon fonctionnement de leurs activités commerciales canadiennes tout en respectant pleinement les lois fiscales canadiennes.

Considérations fiscales transfrontalières

Lors de leur expansion au Canada, les PME étrangères doivent faire face à un réseau complexe de questions fiscales transfrontalières. Il s'agit notamment des retenues à la source, des conventions fiscales, du rapatriement des bénéfices, des crédits d'impôts étrangers et de diverses exigences de conformité. Il est essentiel de comprendre ces éléments pour une planification et une conformité fiscales efficaces.

Retenues à la source

Les retenues d'impôt sont un mécanisme utilisé par l'Agence du revenu du Canada (ARC) pour s'assurer que les non-résidents paient leur juste part d'impôts sur les revenus provenant de sources canadiennes. Ces impôts sont retenus à la source par le payeur canadien et versés à l'ARC au nom du bénéficiaire non-résident.

Le Canada impose une retenue d'impôt de 25 % sur divers types de paiements effectués à des non-résidents, notamment :

  1. Les dividendes
  2. Intérêts (à quelques exceptions près)
  3. Redevances
  4. Loyer à partir d'un bien immobilier
  5. Frais de gestion
  6. Certaines distributions de confiance

L'objectif de ces retenues à la source est de saisir les recettes fiscales qui pourraient autrement échapper au filet fiscal canadien, étant donné que les non-résidents ne sont pas soumis à l'impôt canadien sur le revenu sur leurs revenus mondiaux.

Conventions fiscales

Le Canada dispose d'un vaste réseau de conventions fiscales avec de nombreux pays. Ces traités ont plusieurs objectifs importants :

  1. Taux de retenue à la source réduits : De nombreux traités réduisent ou éliminent la retenue à la source de 25 % sur certains types de revenus. Par exemple, la convention fiscale entre le Canada et les États-Unis réduit la retenue à la source sur les dividendes à 5 % ou 15 %, selon le niveau de propriété.
  2. Prévention de la double imposition : Les traités prévoient des mécanismes pour empêcher que les mêmes revenus ne soient imposés dans les deux pays.
  3. Droits d'imposition définis : Les traités précisent quel pays a le droit d'imposer des types de revenus spécifiques.
  4. Résolution des litiges : De nombreux traités contiennent des dispositions visant à résoudre les différends fiscaux entre les pays signataires.
  5. Échange d'informations : Les traités contiennent souvent des dispositions relatives à l'échange d'informations fiscales entre les pays afin de lutter contre l'évasion fiscale.

Les avantages procurés par les conventions fiscales peuvent être considérables. Par exemple :

  • Seuils d'établissement stable : Les traités définissent souvent ce qui constitue un établissement stable, ce qui permet potentiellement aux entreprises d'exercer certaines activités au Canada sans créer de présence imposable.
  • Taux d'imposition réduits : Comme nous l'avons mentionné, les traités peuvent réduire de manière significative les taux de retenue à la source sur divers types de revenus.
  • Dispositions d'épargne fiscale : Certains traités contiennent des dispositions d'économie fiscale, qui peuvent être particulièrement bénéfiques pour les entreprises opérant dans les pays en développement.
  • Élimination de la double imposition : Les traités fournissent des méthodes (telles que des crédits ou des exemptions d'impôts étrangers) pour éliminer ou réduire la double imposition sur les mêmes revenus.

Pour les avantages et les interprétations des conventions spécifiques à chaque pays, il est conseillé de travailler avec une société spécialisée telle que MetaCounts, qui peut fournir des conseils personnalisés en fonction de votre situation spécifique et de la convention fiscale pertinente.

Rapatriement des bénéfices

Le rapatriement des bénéfices d'une filiale canadienne vers une société mère étrangère peut avoir des conséquences fiscales importantes. Les principales méthodes de rapatriement et leurs conséquences fiscales sont les suivantes :

  1. Dividendes : La méthode la plus simple, mais soumise à une retenue à la source. Le taux standard est de 25 %, mais il est souvent réduit par des conventions fiscales. Par exemple, en vertu de la convention fiscale entre le Canada et les États-Unis, le taux peut être aussi bas que 5 % pour les actionnaires de sociétés détenant au moins 10 % des actions avec droit de vote.
  2. Intérêts sur les prêts aux actionnaires : Les paiements d'intérêts peuvent être un moyen fiscalement avantageux de rapatrier des fonds, car ils sont déductibles pour la filiale canadienne. Ils sont toutefois soumis à une retenue à la source (généralement réduite par les traités) et doivent respecter les règles de capitalisation restreinte.
  3. Frais de gestion : Ces mesures peuvent constituer un moyen efficace de rapatrier les bénéfices, mais elles doivent être raisonnables et refléter les services réellement fournis. Ils sont soumis à une retenue à la source, sauf si les services sont fournis dans le pays d'origine de la société mère.
  4. Redevances : Les paiements pour l'utilisation de la propriété intellectuelle sont soumis à une retenue à la source, souvent réduite par les traités.

Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients. Par exemple, alors que les paiements d'intérêts sont déductibles, des intérêts excessifs peuvent déclencher des règles de capitalisation restreinte, ce qui peut entraîner des intérêts non déductibles et des dividendes réputés. Les frais de gestion doivent être soigneusement structurés pour s'assurer qu'ils sont considérés comme raisonnables et ne constituent pas un dividende déguisé.

Les stratégies pour un rapatriement efficace des bénéfices peuvent inclure :

  • Utilisation d'une société de portefeuille dans une juridiction ayant conclu une convention fiscale favorable
  • Planifier les rapatriements pour tirer parti des fluctuations des taux de change
  • Équilibrer les différentes méthodes de rapatriement pour optimiser la situation fiscale globale

Crédits d'impôts étrangers

Les crédits d'impôt étrangers constituent un mécanisme essentiel pour éviter la double imposition. Ils permettent aux contribuables de compenser les impôts payés dans un pays par des obligations fiscales dans un autre. Dans le contexte des activités canadiennes :

  1. Crédit canadien pour impôts étrangers : Les résidents canadiens (y compris les filiales canadiennes de sociétés étrangères) peuvent demander un crédit pour les impôts étrangers payés sur des revenus de source étrangère.
  2. Crédit d'impôt étranger pour le pays d'origine : La société mère peut être en mesure de demander un crédit dans son pays d'origine pour les impôts payés par sa filiale canadienne.

Le calcul et l'application des crédits d'impôt étrangers peuvent être complexes et impliquer des considérations telles que :

  • Limitations fondées sur la proportion du revenu étranger par rapport au revenu national
  • Provisions reportées pour les crédits non utilisés
  • Interaction avec d'autres dispositions et crédits fiscaux

Travailler avec une entreprise comme MetaCounts peut aider à maximiser les avantages des crédits d'impôt étrangers, en garantissant que tous les crédits disponibles sont réclamés et correctement appliqués afin de minimiser l'obligation fiscale globale.

Exigences de conformité pour les PME

Les activités transfrontalières s'accompagnent d'obligations de conformité importantes. Les principales déclarations d'informations pour les opérations transfrontalières sont les suivantes :

  1. T106 - Déclaration de renseignements sur les transactions effectuées dans des conditions de pleine concurrence avec des non-résidents : Ce formulaire indique les transactions entre l'entité canadienne et les entités non résidentes liées. Elle est requise lorsque le total de ces transactions dépasse 1 million de dollars canadiens au cours d'une année fiscale. Le T106 saisit les détails de différents types de transactions, notamment les ventes, les services, les redevances et les prêts.
  2. T1134 - Déclaration de renseignements concernant les filiales étrangères contrôlées et non contrôlées : Ce formulaire est obligatoire pour les entités canadiennes qui ont des filiales à l'étranger. Il recueille des informations détaillées sur les opérations, les finances et les transactions de la filiale étrangère avec l'entité canadienne.
  3. T1135 - Relevé de vérification des revenus étrangers : Ce formulaire est obligatoire pour les résidents canadiens (y compris les sociétés) qui possèdent des biens étrangers déterminés dont le coût total est supérieur à 100 000 dollars canadiens à tout moment de l'année.

Une bonne tenue de dossiers est cruciale pour ces déclarations de renseignements. Des registres détaillés de toutes les transactions transfrontalières, de toutes les structures de propriété et des actifs étrangers doivent être conservés. Cela inclut les contrats, les factures, les relevés bancaires et toute documentation étayant la nature et le montant des transactions transfrontalières.

Incitatifs et crédits fiscaux pour les PME au Canada

Le Canada offre divers incitatifs et crédits fiscaux qui peuvent bénéficier aux PME opérant dans le pays :

  1. Programme de recherche scientifique et de développement expérimental (RS&DE) : Ce programme fournit des crédits d'impôt pour les activités de R&D éligibles. Le taux de crédit est de 15 % pour les sociétés, avec des taux majorés pour les sociétés privées sous contrôle canadien.
  2. Crédit d'impôt à l'investissement dans la région atlantique : Un crédit de 10 % sur les investissements admissibles dans certaines régions du Canada atlantique.
  3. Crédit d'impôt pour services de production cinématographique ou magnétoscopique : Un crédit d'impôt remboursable de 16 % sur les dépenses de main-d'œuvre qualifiée au Canada.
  4. Crédit d'impôt pour la production cinématographique ou magnétoscopique canadienne : Un crédit d'impôt remboursable de 25 % sur les dépenses de main-d'œuvre qualifiée pour les productions éligibles.
  5. Crédits d'impôt provinciaux : De nombreuses provinces offrent des crédits d'impôt supplémentaires, souvent dans des domaines tels que les médias numériques, la production de films et les médias numériques interactifs.

Ces crédits peuvent réduire considérablement l'obligation fiscale et, dans certains cas, se traduire par des montants remboursables même lorsqu'aucun impôt n'est dû.

Si vous souhaitez en savoir plus ou si vous recherchez des services fiscaux, veuillez contacter MetaCounts à l'adresse hello@metacounts.co.

Configurez votre entreprise avec une licence MSB au Canada par l'intermédiaire de Renno & Co

La navigation dans le paysage fiscal transfrontalier pour les PME opérant au Canada nécessite une planification minutieuse et une attention continue à la conformité. Qu'il s'agisse de gérer les retenues à la source, de tirer parti des conventions fiscales, d'optimiser les stratégies de rapatriement des bénéfices ou de réclamer les crédits disponibles, il existe de nombreuses possibilités d'améliorer l'efficacité fiscale.

Cependant, la complexité de ces questions et la possibilité de sanctions importantes en cas de non-conformité soulignent l'importance de travailler avec des professionnels de la fiscalité expérimentés tels que Renno & Co.

Notre équipe d'agents de conformité et d'avocats veillera à ce que vous obteniez la licence MSB au Canada et que vous puissiez commencer à fonctionner facilement.

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